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Partie 2 de 2 : résumé de notre mise en application d’une démarche de soins tenant compte des traumatismes lors de l’élaboration d’un nouveau cheminement de soins intégrés
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Les mères sont inondées de messages selon lesquels l’arrivée d’un bébé est une période de joie. Cependant, les sentiments en réaction à cet événement qui change la vie sont personnalisés et compliqués.
Note de la rédaction : Il s’agit du deuxième article d’une série de deux. La première partie a été publiée le 3 novembre 2025.
Il est urgent de fournir un accès aux services de santé mentale post-partum (Organisation mondiale de la Santé, 2022). Pour répondre à ce besoin, les femmes enceintes qui ont recours aux services d’un(e) prestataire de soins primaires et qui ont obtenu un résultat positif au dépistage de la dépression post-partum ont accès à des services par l’entremise de Santé publique Ottawa et des programmes de l’Hôpital Montfort.
Lorsque les femmes enceintes sans prestataire de soins ont eu besoin d’une autre méthode pour accéder aux soins, un cheminement de soins intégrés a été mis en œuvre par les membres de l’Équipe Santé Ontario Archipel, l’Hôpital Montfort et Santé publique Ottawa (voir l’article de la semaine dernière intitulé « Quand la défense des intérêts exige la collaboration »). Lors de la planification et de la mise en œuvre, les expériences des femmes et des prestataires ont été évaluées, ce qui a permis de dégager une conclusion déterminante : la nécessité de fournir des soins tenant compte des traumatismes, c’est-à-dire une démarche des soins aux patientes axées sur la guérison qui tient compte des traumatismes, a recours à l’intégration des connaissances pour soutenir les personnes souffrant de traumatismes aux plans individuel et organisationnel, et vise à prévenir une retraumatisation (Substance Abuse and Mental Health Services Administration [SAMHSA], 2014).
Les soins tenant compte des traumatismes reposent sur six principes clés : 1) la sécurité; 2) la fiabilité et la transparence; 3) le soutien par les pairs; 4) la collaboration et la mutualité; 5) l’autonomisation; et 6) la reconnaissance et la prise en compte des enjeux culturels, historiques et liés au genre (SAMHSA, 2014). Les soins tenant compte des traumatismes reposent sur une présupposition de précaution universelle selon laquelle toutes les patientes ont subi une forme ou une autre de traumatisatisation (Racine et coll., 2020). Les traumatismes liés à la dépression post-partum sont très divers, notamment la violence contre les femmes et les traumatismes liés à l’accouchement (p. ex. les urgences obstétricales) (Polmanteer et coll., 2018).
Dans cet article, nous résumons notre mise en application d’une démarche de soins tenant compte des traumatismes lors de l’élaboration d’un nouveau cheminement de soins intégrés, en mettant l’accent sur la façon dont une telle démarche peut aider à cerner les possibilités d’amélioration au cours de la mise en œuvre.
Stigmatisation de la dépression post-partum
Les mères sont inondées de messages selon lesquels l’arrivée d’un bébé est une période de joie. Cependant, les sentiments en réaction à cet événement qui change la vie sont personnalisés et compliqués. Il peut être très difficile de vivre une expérience postnatale qui ne suit pas le cheminement normal (Law et coll., 2021). En plus des changements physiques spectaculaires, des troubles de santé mentale importants peuvent survenir tant chez les femmes ayant accouché, que chez le parent n’ayant pas accouché (Johansson et coll., 2020). Le syndrome du troisième jour (c’est-à-dire les symptômes d’anxiété et de dépression chez les nouvelles mères) est considéré comme un problème normal, léger et temporaire, mais lorsque les symptômes dépressifs persistent, s’aggravent ou affectent la capacité fonctionnelle, les nouvelles mères pourraient recevoir un diagnostic de dépression post-partum (Stewart et Vigod, 2019).
Pour les femmes souffrant de dépression post-partum, il y a un effet de honte aggravé lorsque la stigmatisation de la santé mentale s’entrecroise avec des violations des attentes sociales concernant la nouvelle parentalité (Law et coll., 2021). Des craintes peuvent émerger quant au fait d’être étiqueté comme un « mauvais parent », d’être un échec ou d’être jugé pour ne pas avoir vécu l’expérience heureuse traditionnelle, la stigmatisation affectant de manière importante les comportements de recherche d’aide (Grissette et coll., 2018).
Les recommandations visant à réduire la stigmatisation liées à la santé mentale comprennent la sensibilisation et la défense des intérêts par des groupes d’influence (Shahwan et coll., 2022). Les prestataires de soins de santé doivent normaliser l’ensemble des expériences liées à la période post-partum sans créer de traumatisme supplémentaire (Polmanteer et coll., 2018). Dans notre cheminement de soins intégrés conçu de façon concertée, il était important de rassurer les patientes pour normaliser la dépression post-partum lors des orientations. Tout au long du cheminement, les infirmières de santé publique, les prestataires de soins primaires et les psychiatres ont cherché à créer des relations thérapeutiques favorisant un dialogue ouvert sur la dépression post-partum. Dans le cadre des soins tenant compte des traumatismes, ces pratiques de création d’un environnement solidaire et thérapeutique sont importantes (Horan et coll., 2022).
De plus, la responsabilité de discuter de la stigmatisation est ressortie de nos réflexions évaluatives. La traumatisation et la stigmatisation ont toujours été prises en compte dans l’élaboration des rapports d’amélioration de la qualité et de la présentation des résultats à la communauté. Le projet est devenu une plateforme pour parler de la dépression post-partum avec d’autres prestataires de soins et organisations. Par exemple, dans le cadre de notre travail de réseautage et de diffusion, nous avons fait des présentations à l’Hôpital Montfort et à Santé publique Ottawa pour discuter de la dépression post-partum et présenter le cheminement.
Établir une relation de confiance
Au début de la mise en œuvre, les membres de l’équipe ont manqué une occasion importante de fournir des soins tenant compte des traumatismes en n’adoptant pas les précautions universelles contre les traumatismes lors de la visite d’une patiente. Nous avons réévalué la situation pour nous assurer que les principes des soins tenant compte des traumatismes étaient au premier plan de chaque interaction en matière de soins. Il était important de veiller à créer un espace sûr tout au long du cheminement en le concevant de façon à favoriser le développement d’une relation de confiance. Au lieu de se présenter elles-mêmes (c’est-à-dire au service des urgences, à la clinique sans rendez-vous), les nouvelles mères avaient rendez-vous avec les prestataires de soins primaires à la Clinique de mieux-être post-partum.
La durée du rendez-vous étant d’une heure, les nouvelles mères pouvaient se présenter jusqu’à trois fois. Cette situation contraste avec les options d’autoprésentation, où le roulement et le flux de patientes priment sur les consultations holistiques prolongées. Les nouvelles mères ne commençaient parfois à parler de santé mentale qu’au cours du troisième rendez-vous.
Les soins ne se limitaient pas non plus seulement à la dépression post-partum, mais étaient aussi axés sur les priorités des mères, y compris leurs préoccupations en matière de santé physique ou la disponibilité du soutien social. La diversité des nouvelles mères les positionne différemment en termes de besoins, ce qui rend la prise de décisions commune nécessaire pour valider et aborder leurs expériences. En plus des services de santé mentale et de santé physique fournis par la ou le prestataire de soins primaires, une infirmière de santé publique qui a suivi la mère tout au long du cheminement évaluait les déterminants sociaux de la santé. Ce point est important, car les déterminants sociaux de la santé auraient des répercussions sur la santé mentale à la période post-partum (Scroggins et coll., 2024). Ces infirmières ont identifié d’autres services et ressources communautaires pour les mères. En incluant les infirmières de santé publique dans le cheminement, la prestation de soins holistiques s’est étendue au-delà du bureau de la clinique et jusqu’à la maison.
Par ailleurs, une des plus grandes forces de ce cheminement est le transfert chaleureux. Après avoir obtenu le consentement, l’infirmière de santé publique facilite la présentation de la prestataire de la Clinique de mieux-être post-partum à la nouvelle mère en lui faisant part de préoccupations, ainsi que du résultat positif au dépistage de la dépression post-partum. Les stratégies telles que les transferts chaleureux sont essentielles aux soins tenant compte des traumatismes pour réduire le stress des patientes, renforcer la probabilité de participation et de suivi et minimiser le risque que la prestataire déclenche involontairement une réaction traumatique (Jack et Wathen, 2021).
Comment s’améliorer?
Nos réunions d’équipe intégrée ont constitué un espace important pour discuter des soins tenant compte des traumatismes sous l’angle de différentes professions et organisations, ainsi que de différents secteurs, afin d’apporter des changements appropriés au programme. Les améliorations futures comprennent le transfert de la Clinique de mieux-être post-partum dans un contexte communautaire, la promotion du soutien par les pairs et la prise en compte de la prescription sociale.
La clinique était initialement située à l’hôpital, un environnement potentiellement problématique et traumatisant pour les personnes en quête de services de santé mentale. Pour les femmes enceintes, c’est aussi le lieu d’un traumatisme potentiel à l’accouchement. Les mères souffrant de dépression post-partum (avec un nourrisson à leur charge) pourraient être mieux servies dans un environnement physique plus petit et plus calme, comme un centre de santé communautaire externe. Les femmes souffrant de dépression post-partum ont indiqué préférer les cabinets privés en santé mentale, les centres de traitement communautaire ou les visites à domicile, plutôt que les établissements hospitaliers (Simhi et coll., 2019).
Bien que le soutien par les pairs soit important lorsqu’il s’agit de soins tenant compte des traumatismes (Polmanteer et coll., 2018), nous n’en avons pas tenu compte dans ce cheminement. Le soutien par les pairs pourrait potentiellement servir à réduire davantage la stigmatisation et à normaliser la dépression post-partum.
Après des consultations avec des femmes enceintes à la clinique, une prestataire de soins primaires a souligné que la prescription sociale était une nouvelle pratique qui pourrait être bénéfique aux mères. La prescription sociale vise à formuler collectivement des solutions en matière de soins holistiques en demandant aux prestataires de soins de santé d’orienter les patientes vers des services sociaux ou communautaires non cliniques qui abordent les déterminants sociaux de la santé (Association des hôpitaux de l’Ontario, 2022). Par exemple, les mères peuvent recevoir une prescription sociale pour se joindre à un groupe de soutien aux nouvelles mères. Un projet pilote sur la prescription sociale dans 11 centres de santé communautaire de l’Ontario a démontré une amélioration de la santé mentale des participantes, l’atténuation du sentiment d’isolement et un renforcement de la capacité communautaire (Association des hôpitaux de l’Ontario, 2022).
Résilience des nouvelles mères
Les nouvelles mères qui ont eu accès à ce cheminement ont fait preuve d’une force, d’une résilience et d’une capacité d’agir incroyables. L’objectif de la Clinique de mieux-être post-partum était de faciliter l’accès aux services de santé mentale requis, mais les mères ont tout de même dû surmonter des obstacles en cours de route. Tout au long du cheminement, les nouvelles mères ont persisté à se rendre à leurs rendez-vous malgré la stigmatisation connue de la dépression post-partum. Elles ont fait preuve d’ouverture et se sont informées sur la dépression et ont pris des mesures concrètes pour améliorer leur santé mentale. Elles ont courageusement relaté leur histoire aux prestataires de soins et se sont servies de leurs propres ressources pour s’assurer d’obtenir les soins dont elles avaient besoin. Par exemple, lorsqu’elles n’ont pas été orientées adéquatement à différentes étapes du cheminement, elles ont dû s’exprimer pour s’assurer que la communication avait lieu. Elles ont également trouvé des moyens de s’occuper de leur nourrisson pendant les consultations, que ce soit en l’emmenant avec elles ou en prenant d’autres dispositions. Nous remercions ces nouvelles mères de nous avoir permis de mettre ce projet à l’essai, d’évaluer notre cheminement et de l’améliorer en vue d’une utilisation future.
L’importance de fournir du soutien aux nouvelles mères
D’après notre expérience de la mise en œuvre de soins tenant compte des traumatismes dans le cadre d’un cheminement de soins intégrés, nous estimons que cette démarche est bien adaptée à la prise en charge des mères souffrant de dépression post-partum. Nous croyons que le fait de soutenir des mères dans leur expérience vulnérable et complexe de la dépression contribuera au mieux-être de la population en général. Des soins appropriés au cours de la période post-partum ont un effet générationnel lorsque la mère devient plus apte à soutenir son enfant. C’est ce que confirment les recherches qui ont mis en évidence les effets négatifs sur la santé, tout au long de la vie, des enfants dont les mères ont reçu un diagnostic de troubles de santé mentale post-partum (Aktar et coll., 2019; Pierce et coll., 2019).
La santé des mères est réciproquement liée à la santé des enfants. Considérée sous cet angle, l’adoption d’une démarche tenant compte des traumatismes lors de la mise en œuvre de nouveaux cheminements de soins intégrés peut avoir un effet durable sur la santé globale de la population. Les soins holistiques qui tiennent compte d’une prise de décisions commune et donnent la priorité à l’établissement d’une relation de confiance peuvent aider à surmonter les traumatismes en tant qu’obstacles à l’accès aux ressources. Les soins de santé ne doivent pas être une source de retraumatisation, comme c’est souvent le cas pour de nombreuses patientes. Mais pour y arriver, nous devons nous soumettre à une pratique de réflexion critique qui tienne compte de l’étape où nous avons échoué et du moment où nous pouvons faire mieux.
Remerciements
La Bourse d’études en pratique clinique avancée de l’AIIAO a soutenu ce projet. La création et la mise en œuvre du cheminement des soins intégrés de l’Équipe Santé Ontario Archipel n’auraient pas été possibles sans les membres de l’équipe suivants : Sharlene Clarke (Équipe Santé Ontario Archipel), Louise Gilbert (Santé publique Ottawa), Geneviève Mosher (Santé publique Ottawa), Manar El Malmi (Santé publique Ottawa), Josée Gauthier (Santé publique Ottawa), Judith Makana (Hôpital Montfort), Camille Brunet (Hôpital Montfort), Dania Versailles (Association canadienne pour la santé mentale, succursale d’Ottawa) et Stephanie Bonenfant (Montfort Renaissance).
Références
Aktar, E., Qu, J., Lawrence, P., Tollenaar, M., Elzinga, B. et Bogels, S. « Fetal and infant outcomes in the offspring of parents with perinatal mental disorders: Earliest influences », Frontiers in Psychiatry, 10, Article e391, 2019. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2019.00391
Association des hôpitaux de l’Ontario. Population health series: Social prescribing, 2022. https://www.oha.com/Bulletins/Social%20Prescribing.pdf
Grissette, B., Spratling, R. et Aycock, D. « Barriers to help-seeking behavior among women with postpartum depression », Journal of Obstetric, Gynecologic & Neonatal Nursing, 47(6), 2018, p. 812-819. https://doi.org/10.1016/j.jogn.2018.09.006
Horan, H., Ryu, J., Stone, J. et Thurston, L. « Healing trauma with interprofessional collaboration and trauma-informed perinatal care: A qualitative case study », Birth Issues in Perinatal Care, 50(3), 2022, p. 525-534. https://doi.org/10.1111/birt.12672
Jack, S. et Wathen, C. (2021). Trauma- and violence-informed care: Making warm referrals. https://phnprep.ca/wp-content/uploads/2021/05/TVIC_Making-Warm-Referrals-1.pdf
Johansson, M., Benderix, Y. et Svensson, I. « Mothers’ and fathers’ lived experiences of postpartum depression and parental stress after childbirth: A qualitative study », International Journal of Qualitative Studies on Health and Well-being, 15(1), 2020. https://doi.org/10.1080/17482631.2020.1722564
Law, S., Ormel, I., Babinski, S., Plett, D., Dionne, E., Schwartz, H. et Rozmovits, L. « Dread and solace: Talking about perinatal mental health », International Journal of Mental Health Nursing, 30(1), 2021, p. 1376-1385. https://doi.org/10.1111/inm.12884
Pierce, M., Hope, H., Kolade, A., Gellatly, J., Osam, C., Perchard, R., Kosidou, K., Dalman, C., Morgan, V., Di Prinzio, P. et Abel, K. « Effects of parental mental illness on children’s physical health: Systematic review and meta-analysis », The British Journal of Psychiatry, 217(1), 2019, p. 354-363. https://doi.org/10.1192/bjp.2019.216
Polmanteer, R., Keefe, R. et Brownstein-Evans, C. « Trauma-informed care with women diagnosed with postpartum depression: A conceptual framework »,. Social Work in Health Care, 58(2), 2018, p. 220-235. https://doi.org/10.1080/00981389.2018.1535464
Racine, N., Killam, T. et Madigan, S. « Trauma-informed care as a universal precaution beyond the adverse childhood experiences questionnaire », JAMA Pediatrics, 174(1), 2020, p. 5-6. https://doi.org/10.1001/jamapediatrics.2019.3866
Scroggins, J., Yang, Q., Tully, K., Reuter-Rice, K. et Brandon, D. « Examination of social determinants of health characteristics influencing maternal postpartum symptom experiences », Journal of Racial and Ethnic Health Disparities, 2024. https://doi.org/10.1007/s40615-023-01901-1
Shahwan, S., Goh, C., Tan, G., Ong, W., Chong, S. et Subramaniam, M. « Strategies to reduce mental illness stigma: Perspectives of people with lived experience and caregivers », International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(3), 2022, p. 1632. https://doi.og/10.3390/ijerph19031632
Simhi, M., Sarid, O. et Cwikel, J. « Preferences for mental health treatment for post-partum depression among new mothers », Israel Journal of Health Policy Research, 8(84), 2019. https://doi.org/10.1186/s13584-019-0354-0
Stewart, D. et Vigod, S. « Postpartum depression: Pathophysiology, treatment, and emerging therapeutics », Annual Review of Medicine, 70, 2019, p. 183-196. https://doi.org/10.1146/annurev-med-041217-011106
Substance Abuse and Mental Health Services Administration. SAMHSA’s concept of trauma and guidance for a trauma-informed approach, 2014. https://store.samhsa.gov/sites/default/files/sma14-4884.pdf
Organisation mondiale de la Santé [OMS]. Recommandations de l’OMS concernant les soins maternels et néonataux pour une expérience positive de la période postnatale, 2022. https://www.who.int/fr/publications/i/item/9789240044074
Andrea Bentz, inf. aut., B. Sc. inf., est candidate au doctorat à la Faculté des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa.
Natalie Rozon, inf. aut., B. Sc. inf., est superviseure en croissance et perfectionnement sains à Santé publique Ottawa.
Judith Makana, inf. aut., B. Sc. inf., CSIC(C), M.D., est conseillère en pratique professionnelle à l’Hôpital Montfort à Ottawa.
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