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« La voie vers un système de santé plus solide passe par le personnel infirmier. Unissons-nous dans tout le pays pour créer cet avenir ensemble. »

  
https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2025/05/14/path-stronger-health-system-runs-through-nurses

La directrice générale de l’AIIC partage sa vision des soins infirmiers dans un article sous forme de questions et réponses à l’occasion de la Semaine nationale des soins infirmiers.

Par Valerie Grdisa
14 mai 2025
« Les infirmières et infirmiers doivent pouvoir exercer dans la pleine mesure de leur champ dans le cadre de la transformation des solutions de prestation des services de santé, notamment l’expansion des modèles de soins fondés sur le travail d’équipe et dirigés par le personnel infirmier. La direction des services infirmiers doit conjuguer ses efforts pour garantir l’optimisation des effectifs infirmiers, surtout dans la prise en charge des maladies chroniques et en soins primaires, où elle peut avoir le plus d’influence », dit Valerie Grdisa, directrice générale de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC).

Si vous aviez 10 minutes en tête-à-tête avec le nouveau premier ministre, que lui diriez-vous?

Monsieur le Premier ministre Mark Carney, alors que vous entrez en fonction, vous avez l’occasion de mener une transformation générationnelle de notre système de santé, une transformation qui répondra véritablement aux besoins des Canadiennes et Canadiens. Le Canada investit plus de 344 milliards de dollars dans les soins de santé cette année, et pourtant, les résultats sont inégaux, l’accès est difficile et notre main-d’œuvre est poussée à bout. Il est temps de repenser les soins de santé, et cela commence par le personnel infirmier.

Les membres du personnel infirmier sont la colonne vertébrale du système : hautement qualifiés, profondément respectés et particulièrement bien placés pour améliorer les résultats à chaque point d’intervention. Pourtant, ils restent sous-utilisés, freinés par des modèles dépassés, des obstacles législatifs et le sous-investissement. Le Canada a besoin d’une stratégie nationale audacieuse en matière de main-d’œuvre dans le secteur de la santé, axée sur la modernisation de la réglementation, la mise en place d’un permis d’exercice national, le soutien au recrutement international éthique et la responsabilisation du personnel infirmier pour qu’il puisse diriger des modèles de soins innovateurs, fondés sur le travail d’équipe et dirigés par les infirmières et infirmiers.

Nous devons également investir dans la santé mentale et le bien-être des infirmières et infirmiers, qui font face à des niveaux sans précédent de détresse morale, de violence et d’épuisement professionnel. Cela passe par le renforcement des protections en milieu de travail, le financement de services de soutien en santé mentale, la promotion de la lutte contre le racisme et de la sécurité culturelle et le renforcement du leadership autochtone en soins infirmiers. Sans une main-d’œuvre saine, il n’y a pas de soins de santé.

Les dirigeantes et dirigeants au niveau fédéral doivent veiller à ce que le financement durable en santé soit consacré à des solutions publiques, telles que des postes en soins infirmiers permanents et financés par l’État, au lieu de recourir à des agences de placement privées coûteuses qui nuisent à l’équité. Nous avons aussi besoin de meilleures données, d’une meilleure planification de la main-d’œuvre et de meilleures stratégies de maintien en poste afin de stabiliser notre système à long terme.

Les soins de santé ne fonctionnent pas en vase clos. Les infirmières et infirmiers sont les premiers témoins des conséquences de la précarité du logement, du coût des denrées alimentaires, du changement climatique et des inégalités systémiques sur la santé. Nous exhortons votre gouvernement à investir dans les déterminants sociaux de la santé et à donner la priorité à des soins de santé viables sur le plan de l’environnement. Les infirmières et infirmiers sont prêts à jouer un rôle de premier plan dans la résilience climatique, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et la transformation numérique, à condition de disposer des outils et de la confiance nécessaires pour le faire.

Enfin, la mésinformation et la désinformation menacent la santé publique et sapent la confiance. Les infirmières et infirmiers peuvent être de puissants défenseurs de la sensibilisation à la santé publique, à la réduction des méfaits et à la prévention des maladies, à condition de bénéficier d’une formation et d’un soutien adéquats.

Monsieur le Premier ministre Carney, le Canada compte plus d’un demi-million d’infirmières et d’infirmiers autorisés, de membres retraités de la profession et d’étudiantes et étudiants en sciences infirmières, soit une électrice ou un électeur sur 77. Donner tous les moyens d’agir à cette main-d’œuvre n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi un geste intelligent. La voie vers un système de santé plus solide, plus durable et plus équitable passe par les infirmières et infirmiers. Unissons-nous partout au pays pour créer cet avenir ensemble.

Comment voyez-vous la profession infirmière évoluer au cours des cinq prochaines années? Quel rôle envisagez-vous pour l’AIIC dans cette évolution?

Au cours des cinq prochaines années, la profession infirmière au Canada connaîtra une transformation importante, car elle devra s’adapter à l’évolution des exigences du système de santé et à la complexité croissante des soins aux patients. Les infirmières et infirmiers devront de plus en plus travailler dans la pleine mesure de leur champ d’exercice, en tirant parti de leur expertise pour faire face à l’augmentation des taux de maladies chroniques, au vieillissement de la population, et aux épreuves liées à la prestation de soins équitables dans les communautés mal desservies. La profession jouera aussi un rôle central dans l’intégration des nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle (IA), dans la prestation des soins de santé, la rationalisation des processus, l’amélioration de la qualité des soins et la réduction des coûts globaux.

Un aspect essentiel de cette évolution sera l’optimisation de la main-d’œuvre infirmière. À l’heure actuelle, le personnel infirmier se heurte à des obstacles tels que la réglementation entre provinces et territoires obsolète quant à l’autorisation d’exercer, qui limite la mobilité et alourdit la charge administrative. Au cours des cinq prochaines années, j’entrevois la suppression de ces obstacles grâce à la création d’un cadre national sur l’autorisation d’exercer, qui permettra aux infirmières et infirmiers d’exercer sans difficulté dans toutes les provinces et tous les territoires. Ainsi, nous pourrons améliorer l’efficacité du système, être plus souples dans la prestation des soins et veiller à ce que les infirmières et infirmiers soient disponibles là où ils sont le plus nécessaires, en particulier dans les communautés rurales, éloignées, nordiques et autochtones. De telles réformes contribueront également à « infléchir la courbe des coûts », rendant la prestation des soins de santé plus efficace et plus rentable tout en garantissant un meilleur accès aux soins.

Les infirmières et infirmiers doivent pouvoir exercer dans la pleine mesure de leur champ dans le cadre de la transformation des solutions de prestation des services de santé, notamment l’expansion des modèles de soins fondés sur le travail d’équipe et dirigés par le personnel infirmier. La direction des services infirmiers doit conjuguer ses efforts pour garantir l’optimisation des effectifs infirmiers, surtout dans la prise en charge des maladies chroniques et en soins primaires, où elle peut avoir le plus d’influence. L’investissement du gouvernement fédéral dans l’augmentation du nombre de postes d’infirmières ou d’infirmiers praticiens financés par l’État et d’autres rôles en pratique avancée permettra au personnel infirmier d’offrir des soins plus exhaustifs, de répondre aux pressions exercées sur le système de santé et d’améliorer les résultats pour les patients.

Pour soutenir davantage cette évolution, il est essentiel que le gouvernement fédéral investisse dans l’enseignement, le développement du leadership, la formation spécialisée et le savoir-faire, y compris dans le Programme de certification de l’AIIC. À mesure que les besoins en matière de santé de la population augmentent, la demande d’expertise infirmière spécialisée va s’accroître. L’AIIC jouera un rôle central dans la mise en œuvre de ces réformes pédagogiques, en veillant à ce que les infirmières et infirmiers acquièrent les compétences nécessaires pour répondre aux besoins en constante évolution du système de santé. Cela comprend la promotion d’un financement accru pour les places dans les programmes d’enseignement en soins infirmiers, l’élargissement des rôles en pratique infirmière avancée et la promotion de la valeur de la certification en soins infirmiers spécialisés.

L’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies de pointe feront également partie intégrante de l’avenir des soins infirmiers. Grâce à leurs connaissances approfondies des soins aux patients, les infirmières et infirmiers sont dans une bonne position pour diriger l’intégration de l’IA dans les systèmes de santé. En tant que spécialistes de la santé de confiance, les infirmières et infirmiers peuvent contribuer à l’élaboration des cadres de gouvernance de l’IA afin de garantir que ces technologies soient intégrées de façon éthique et efficacement dans la prestation des soins. Dans les années à venir, l’IA rationalisera de nombreux processus administratifs et cliniques, améliorant ainsi l’efficacité et la qualité des soins, en plus de réduire les coûts des soins de santé. L’AIIC jouera un rôle essentiel en soutenant les infirmières et infirmiers par la défense des intérêts et l’élaboration de politiques, ainsi qu’en faisant la promotion de la formation à l’intégration de l’IA, veillant à ce que la main-d’œuvre est prête à mener cette transformation.

Le maintien en poste et le bien-être de la main-d’œuvre seront essentiels dans les années à venir, car les infirmières et infirmiers sont confrontés à des exigences professionnelles croissantes, notamment une charge de travail élevée et des épreuves en matière de santé mentale. Des mesures fédérales sont nécessaires pour remédier à ces problèmes en investissant dans des stratégies éprouvées visant à améliorer la sécurité au travail, à soutenir la santé mentale et à offrir des possibilités de développement du leadership. L’AIIC continuera de plaider en faveur de protections nationales en milieu de travail et de mesures de soutien en matière de santé mentale, afin de garantir que les membres du personnel infirmier disposent des ressources et du soutien nécessaires pour s’épanouir dans leurs fonctions et fournir les meilleurs soins possibles.

L’AIIC jouera également un rôle déterminant dans la lutte contre la mésinformation et la désinformation, surtout en ce qui concerne les vaccins et les enjeux de santé publique. Les infirmières et infirmiers sont des communicateurs de confiance et, avec les outils et la formation appropriés, elles et ils peuvent lutter contre la fausse information et améliorer les connaissances du public en matière de santé publique. Au cours des cinq prochaines années, l’AIIC continuera à donner aux infirmières et infirmiers les moyens de mener ces initiatives grâce à des campagnes médiatiques et à des initiatives pédagogiques qui favorisent les soins fondés sur des données probantes et renforcent la confiance du public dans le système de santé.

Bref, la profession infirmière évoluera pour devenir une force plus intégrée, plus technophile et plus axée sur le leadership au sein du système de santé, au cours des cinq prochaines années. L’AIIC jouera un rôle essentiel dans cette transformation en plaidant en faveur des réformes aux politiques nécessaires, en élargissant les possibilités de formation, en soutenant le maintien en poste du personnel infirmier et en encourageant l’intégration de technologies de pointe telles que l’IA.

Selon vous, quels sont les principaux obstacles auxquels font face les infirmières et infirmiers aujourd’hui? Comment l’AIIC milite-t-elle pour trouver des solutions?

Partout au Canada, les infirmières et infirmiers font face à une convergence d’épreuves systémiques qui menacent non seulement leur bien-être, mais aussi la vulnérabilité de notre système de santé financé par l’État et sans but lucratif. Les obstacles les plus préoccupants sont les charges de travail insoutenables, une détresse morale généralisée, la violence en milieu de travail et des inégalités systémiques persistantes. Ces problèmes sont exacerbés par la fragmentation du système de santé, des modèles de soins désuets et l’incapacité à optimiser pleinement la main-d’œuvre infirmière dans l’ensemble des provinces et territoires.

La santé mentale et l’épuisement professionnel sont des préoccupations majeures : les infirmières et infirmiers quittent la profession non pas parce qu’ils ne font plus preuve d’âme bienveillante, mais parce que leurs environnements de travail ne sont plus sûrs ni viables. Parallèlement, nous constatons une sous-utilisation du champ d’exercice, en particulier pour les infirmières et infirmiers en pratique avancée, et un manque de protections nationales cohérentes en milieu de travail qui garantissent la sécurité psychologique et physique.

L’AIIC plaide activement en faveur d’un leadership fédéral audacieux et fondé sur des données probantes afin de s’attaquer de front à ces problèmes. Nos priorités sont les suivantes :

  • Investir dans des services de soutien en santé mentale adaptés aux infirmières et infirmiers et élargir la portée de programmes éprouvés tels que Care for Caregivers et Programme Mieux-être du personnel en première ligne.
  • Appliquer la législation fédérale visant à prévenir le harcèlement et la violence en milieu de travail, avec des mesures de responsabilisation telles que la publication de rapports publics et un financement ciblé pour la mise en œuvre et le suivi.
  • Faire progresser les initiatives en matière de sécurité culturelle et de lutte contre le racisme, en particulier pour soutenir les infirmières et infirmiers des Premières Nations, inuits et métisses et garantir l’équité dans tous les milieux de soins.
  • Stimuler le développement du leadership infirmier, en particulier pour les dirigeantes et dirigeants aux points d’intervention, afin de favoriser des milieux de travail sains et résilients et de réduire les coûts grâce à des modèles de soins innovants.
  • Intégrer l’intelligence artificielle (IA) et les technologies de pointe dans la prestation des soins aux points d’intervention de façon à soutenir la prise de décision clinique, à réduire le fardeau administratif et à améliorer les résultats pour les patients, tout en veillant à ce que les infirmières et infirmiers mènent la conception et la mise en œuvre.

Nous nous concentrons également sur le renforcement du système de santé publique du Canada et la lutte contre la désinformation en matière de santé grâce à des campagnes médiatiques et de sensibilisation nationales menées par des infirmières et infirmiers. En tant que prestataires de soins de santé de confiance, les infirmières et infirmiers ont un rôle essentiel à jouer pour rétablir la confiance du public dans les soins fondés sur des données probantes et l’état de préparation aux pandémies.

Enfin, l’AIIC continue de plaider en faveur d’une stratégie nationale unifiée en matière de soins infirmiers qui améliore la mobilité de la main-d’œuvre, harmonise la réglementation entre les provinces et territoires et soutient la planification des ressources humaines en santé fondée sur des données en temps réel et les besoins de la population en matière de santé grâce à la refonte du système de soins et à l’optimisation de la main-d’œuvre infirmière.

Il est temps d’agir! Les membres du personnel infirmier sont prêts à s’appuyer sur le riche héritage de résilience, d’innovation et de savoir-faire de leur profession et à jouer un rôle de premier plan dans tout le pays, mais ils ont besoin d’un leadership fédéral à la hauteur de leur courage et de leur engagement. L’AIIC est pleinement déterminée à être ce porte-parole et partenaire national, en collaboration avec les gouvernements, les parties concernées et nos communautés, afin d’apporter des solutions durables et centrées sur les personnes.

En tant que dirigeante, comment favorisez-vous une culture de collaboration et d’innovation au sein de votre organisation?

Dans mon approche du leadership, je privilégie la collaboration et l’innovation comme éléments fondamentaux pour parvenir à une transformation positive, surtout dans le domaine complexe et dynamique des soins de santé. Ma carrière, qui s’étend sur plus de trois décennies, est profondément ancrée dans la transformation des systèmes, où j’ai mené des dizaines d’initiatives visant à améliorer l’intégration, la conception des systèmes de soins et la prestation des services dans les secteurs de la santé et des services sociaux.

Pour favoriser la collaboration, je plaide pour une culture où la communication circule librement à tous les niveaux de l’organisation. Qu’il s’agisse de travailler avec des collègues des services directs ou des soins, des gestionnaires intermédiaires ou la haute direction, je veille à ce que chaque voix soit entendue et prise en compte dans les processus de prise de décision. Cette façon de travailler s’avère essentielle dans le système de santé qui exige de la coordination entre divers acteurs, notamment les prestataires de soins de santé, les personnes dont nous prenons soin et les organisations partenaires. J’ai toujours appliqué cette démarche dans les cadres que j’ai élaborés pour évaluer et améliorer l’intégration du système, qui tiennent compte des dimensions essentielles que sont la structure, les processus, le leadership et la collaboration.

L’une de mes principales initiatives en matière de leadership à l’Association canadienne pour la santé mentale de Simcoe County a été la création du comité de direction sur la culture juste. Ce comité est composé uniquement de membres du personnel des services directs (« cliniques ») et des services généraux, la directrice générale étant la seule membre de la direction. L’objectif de ce comité était de garantir un environnement sûr et transparent où le personnel peut discuter ouvertement de la façon dont nous respectons les valeurs de notre organisation. Cette initiative était cruciale, car elle favorise une culture de responsabilisation, dans laquelle les membres du personnel se sentent habilités à exprimer leurs préoccupations à réfléchir aux pratiques et à résoudre les problèmes de façon concertée. Cet effort correspondait à ma conviction que la véritable innovation et collaboration sont ancrées dans la confiance et le respect, et qu’elles permettent à l’organisation d’apprendre et de s’adapter en temps réel.

En ce qui a trait à la promotion de l’innovation, je crée un environnement qui encourage l’expérimentation et les nouvelles idées, tout en veillant à ce que ces idées soient fondées sur des données probantes et alignées sur les objectifs de l’organisation. J’ai travaillé sans relâche à la refonte des systèmes de soins et à l’optimisation des processus, en utilisant la technologie pour gagner en efficacité et améliorer les soins aux patients. Cependant, l’innovation ne consiste pas seulement à adopter de nouvelles technologies ou de nouveaux outils, mais aussi à créer un état d’esprit dans lequel les membres du personnel à tous les niveaux sont encouragés à penser de façon créative et à remettre en question le statu quo.

L’un des aspects les plus valorisants de ma fonction de dirigeante est de constater le pouvoir collectif des personnes qui travaillent ensemble vers une vision commune. Je crois que pour favoriser une culture de collaboration et d’innovation, il faut d’abord reconnaître que le leadership n’est pas une fonction descendante. Il s’agit plutôt de mobiliser tous les membres de l’organisation afin qu’ils mettent à contribution leur savoir-faire, leur créativité et leur passion pour atteindre nos objectifs. Cet esprit de collaboration est essentiel dans les soins de santé, où la contribution de chaque membre de l’équipe est vitale pour la réussite globale de l’organisation.

À l’approche de mon premier anniversaire en tant que directrice générale de l’AIIC, je maintiens le cap sur la transformation radicale qui influence la conscience sociale des gens, je privilégie le pouvoir de la collaboration et l’innovation à tous les niveaux de l’organisation. En donnant à l’équipe de l’AIIC (conseil d’administration, personnel, membres), aux bénévoles et à nos incroyables partenaires les moyens de travailler et d’apprendre ensemble, je crois que nous pouvons créer une culture viable et transformative qui dépasse les besoins des membres de l’AIIC et réalise notre vision, soit le leadership progressif qui rassemble les infirmières et infirmiers afin de faire progresser notre profession, en plus d’améliorer la santé des Canadiennes et Canadiens, l’environnement et la société.


Valerie Grdisa, inf. aut., Ph. D., est la directrice générale de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) et compte plus de 30 ans d’expérience dans les secteurs public, privé à but non lucratif et gouvernemental, avec une connaissance approfondie du système de santé canadien.

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