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Préparer un manuscrit scientifique publiable : directives pratiques

  
https://www.canadian-nurse.com/blogs/cn-content/2017/11/01/preparing-a-publishable-research-manuscript-practi
nov. 01, 2017, Par: Maher M. El-Masri, inf. aut., Ph.D. , Susan Fox-Wasylyshyn, inf. aut., Ph.D.

Résumé

Écrire des articles est une façon importante mais parfois difficile de transmettre le savoir en sciences infirmières. Le présent article offre une vue d’ensemble des éléments pratiques dont il faut tenir compte en préparant un article scientifique destiné à être publié. On y traite des aspects généraux de la préparation d’un manuscrit, comme l’importance de sélectionner une revue appropriée, d’écrire clairement et avec concision et de recueillir les commentaires informels de collègues avant de soumettre le manuscrit à une revue. On y aborde aussi des éléments spécifiques à la rédaction d’un article scientifique, avec des conseils pour écrire l’introduction, les sections sur les méthodes, les résultats et la discussion, ainsi que la conclusion.

Écrire un texte à publier est un art qui nécessite le récit d’une histoire captivante à la chronologie bien pensée sur nos recherches, où la nature du travail est clairement indiquée, de façon à convaincre les lecteurs de son importance. C’est aussi une technique qui s’acquiert et s’affine au fil du temps avec l’aide de mentors et par la pratique, la persévérance et l’expérience. L’art et la technique de l’écriture sont très importants lorsqu’il s’agit de rédiger des articles scientifiques, car l’auteur doit utiliser un ensemble particulier de compétences rédactionnelles et connaître le processus de recherche. Le but principal du présent article est d’attirer l’attention sur les éléments dont on doit tenir compte en préparant des articles scientifiques. Si la discussion porte principalement sur la préparation d’articles de recherche quantitative, beaucoup d’information s’applique aussi aux articles de recherche qualitative.

Avant de commencer à écrire, choisissez une revue et lisez ses lignes directrices pour les auteurs. En respectant les lignes directrices pendant la rédaction, vous vous éviterez des révisions subséquentes pour satisfaire aux exigences de la revue. Lorsque vous choisissez une revue, réfléchissez bien au champ qu’elle couvre, à ses objectifs et à son lectorat cible. Sélectionnez-en une qui vous permettra d’atteindre le plus large lectorat possible parmi les gens qui gagneraient à connaître les conclusions de votre recherche. Cernez qui votre travail pourrait le plus intéresser ou qui pourrait en faire le meilleur usage (Oermann et Hays, 2016). Ainsi, infirmière canadienne traite d’un large éventail de sujets et est lu par une proportion importante des effectifs infirmiers canadiens. Cette revue pourrait donc convenir particulièrement bien pour communiquer des résultats de recherche présentant un intérêt pour les infirmières et infirmiers canadiens en exercice. Les articles très spécialisés (en néonatologie ou en soins infirmiers d’urgence, par exemple) pourraient mieux convenir à des revues qui ciblent un lectorat précis.

Ne perdez pas de vue que la publication est la forme la plus importante de dissémination des connaissances. Assurez-vous donc que la revue que vous choisissez est légitime et renommée. Une fois que vous avez arrêté votre choix, étudiez les lignes directrices pour voir les exigences en ce qui concerne le résumé, le nombre maximum de pages ou de mots, la présentation des références, la présentation générale (police, marges, structure recommandée ou imposée) et les tableaux et graphiques. Lisez quelques articles de la revue choisie pour voir un peu comment ils sont écrits et structurés. Ils vous aideront peut-être à rédiger un article adapté à la revue et à son lectorat.

Les membres du comité de lecture et les lecteurs aiment les articles faciles à lire, qui leur permettent de se concentrer sur le contenu au lieu d’essayer de comprendre ce que l’auteur essaye de communiquer. Un manuscrit mal écrit et décousu risque de frustrer le comité de lecture et de recevoir un accueil défavorable, quelle que soit la qualité de son contenu. Rédigez un texte concis, avec des phrases claires qui s’enchaînent bien. Assurez-vous que la suite des idées est chronologique et que chaque paragraphe mène logiquement au suivant. Cantonnez-vous à un style simple et lisible. Nous faisons parfois de tels efforts pour donner à nos écrits un ton scientifique que nous déformons le message et le rendons difficile à déchiffrer (Epstein, Kenway et Boden, 2005). Un article est rarement prêt à être soumis dès la première ébauche. Après l’avoir écrit, révisez-le attentivement, puis relisez-le. Cherchez les fautes de frappe et de grammaire et les erreurs de mise en forme. Ces problèmes déteignent généralement sur la perception du comité de lecture quant à votre minutie et, par conséquent, à la qualité de votre article. Portez un regard critique sur le manuscrit terminé, adoptez le point de vue d’un comité de lecture pour apporter les modifications nécessaires au contenu et à la formulation. Recueillez les commentaires informels d’un ou d’une collègue qui a de l’expérience. Ces commentaires sont particulièrement importants, car les auteurs sont parfois trop empreints de leur travail pour en voir les aspects problématiques.

Une fois que vous aurez soumis votre article à la revue choisie, attendez-vous à recevoir des commentaires qui impliqueront l’apport de révisions. Quelle que soit l’ampleur de ces révisions, ne vous découragez pas. Acceptez plutôt les commentaires, et servez-vous-en pour améliorer votre article (Pierson, 2004).

Commencez par choisir soigneusement un titre à la fois court et complet. Un bon titre donnera aux lecteurs une idée claire de l’article. Il devrait donc mentionner la conception de l’étude, son objet et votre population cible.

Même si le résumé est la première section d’un article après le titre, beaucoup d’auteurs trouvent plus facile de l’écrire en dernier, en s’appuyant sur le contenu de l’article. C’est avec le résumé que vous pouvez donner envie de lire l’article. C’est souvent la première chose que lisent les gens pour décider si l’article est pertinent ou non compte tenu de leurs intérêts. Rédigez-le donc avec soin de façon à ce qu’il résume votre article avec concision.

Organisez le corps de votre article en cinq grandes sections : l’introduction ou le contexte (dans beaucoup de revues, cette section n’a pas besoin de titre), les méthodes, les résultats, la discussion et la conclusion. Dans l’introduction, donnez le contexte en expliquant pourquoi vous avez réalisé l’étude. Cette section est pour vous l’occasion de convaincre les lecteurs que votre article vaut la peine d’être lu. Commencez avec des informations générales qui décrivent le problème, puis enchaînez avec un survol de l’état des connaissances sur votre sujet et ce qui justifie la recherche (Oermann et Hays, 2016). Limitez l’introduction aux articles récents (les travaux fondamentaux sur la question peuvent néanmoins être inclus); la pratique infirmière se fonde sur des données probantes qui ne cessent de changer.

Une introduction bien écrite est plus qu’un simple résumé des recherches publiées. Donnez une évaluation ciblée et précise de ces dernières en mettant en lumière les lacunes, les incohérences ou les failles dans l’état actuel des connaissances. Présentez à vos lecteurs un énoncé clair et concret du problème à l’étude et de son importance. Ainsi, si votre étude porte sur les prédicteurs du respect par le personnel infirmier des pratiques pour la bonne hygiène des mains, l’idée n’est pas de mentionner tous les articles sur l’hygiène des mains. Commencez plutôt votre introduction avec quelques phrases sur l’importance de l’hygiène des mains, puis parlez des études relatives aux prédicteurs de l’hygiène des mains chez les infirmières et les infirmiers.

La plupart des revues ne laissent pas les auteurs exposer l’objectif de l’étude dans une section distincte : ils doivent plutôt le présenter dans l’introduction. Si c’est le cas de la revue que vous visez, profitez de l’énoncé du problème pour enchaîner avec l’objectif de l’étude. En résumé, écrivez quelques phrases sur le contexte, présentez un examen critique des recherches publiées, puis cernez le problème à étudier. Si votre article inclut des questions ou des hypothèses de recherche, veillez à ce qu’elles soient ciblées et énumérez-les après l’énoncé de l’objectif.

Méthodes

Après l’introduction, où vous dites à vos lecteurs pourquoi vous avez mené votre étude, décrivez comment vous avez procédé dans la section sur les méthodes. Voyez cette section comme un plan pour quiconque voudrait reproduire votre recherche. On devrait y trouver une description précise et technique du protocole de recherche, avec des détails sur la conception de l’étude, le milieu où elle a été effectuée, les procédures de recrutement, l’échantillon et les procédures d’échantillonnage (y compris les critères d’admissibilité) (El-Masri, 2017c), la protection des sujets humains, les définitions conceptuelles et opérationnelles des variables de l’étude et les procédures pour la collecte et l’analyse des données. Si la recherche inclut un traitement ou une intervention, décrivez le protocole d’intervention de façon suffisamment détaillée pour que les lecteurs puissent déterminer si l’intervention convenait pour produire le résultat souhaité ou si elle pourrait être adaptée à leur contexte.

Organisez la section sur les méthodes en fonction de quatre sous-titres : conception, définition des variables ou instrumentation, procédures de collecte de données et procédures d’analyse de données. Indiquez clairement le type de recherche présenté (par exemple, étude de cohorte prospective par observation [El-Masri, 2014a], questionnaire descriptif autoadministré, ou essai contrôlé randomisé à double insu [El-Masri, 2014b, 2015]). En décrivant la recherche, vous donnez le contexte dans lequel l’échantillon a été obtenu ou le milieu où votre intervention a eu lieu. Dans votre discussion de l’échantillon, décrivez le procédé d’échantillonnage (échantillon de commodité, échantillon déterminé par quotas [El-Masri, 2017a], échantillon aléatoire simple [El-Masri, 2017b]), les critères d’admissibilité, la méthode de répartition des participants par groupes (le cas échéant) et la taille de l’échantillon. Assurez-vous d’indiquer clairement les critères d’inclusion et d’exclusion pour les participants à l’étude. Pour les critères d’exclusion, limitez votre description aux exceptions aux critères d’inclusion. Si vous indiquez qu’être âgé de 18 ans ou plus était un critère d’inclusion, par exemple, n’incluez pas dans les critères d’exclusion avoir moins de 18 ans. Par contre, la grossesse ou une maladie mortelle chez les personnes de plus de 18 ans pourraient figurer dans la liste des exceptions à la règle de l’âge pour les exclusions dans le cadre de votre étude si l’inclusion de ce type de personnes est contre-indiquée pour des raisons déontologiques ou médicales.

Dans le paragraphe consacré à la définition des variables, indiquez clairement vos définitions conceptuelles et opérationnelles des variables de l’étude. Les définitions conceptuelles permettront aux lecteurs de décider en connaissance de cause s’ils comprennent comme vous les variables étudiées. Par exemple, le stress peut être de nature physique, émotionnelle ou sociale. Le stress physique ne sera pas forcément intéressant, d’un point de vue conceptuel, pour un chercheur dont le programme de recherche est centré sur l’étude du stress émotionnel. Qui plus est, un chercheur qui s’intéresse au stress physique pourra ne pas être d’accord avec la façon dont celui-ci est défini dans une étude et, par conséquent, ne pas être intéressé par cette étude.

Les définitions opérationnelles sont déterminantes dans une étude bien réalisée et devraient être précisément indiquées. Elles expliquent en détail comment sont mesurées (quantification) les variables de recherche concrètes ou tangibles (comme le poids ou la taille) ou abstraites (comme l’anxiété, la dépression ou le savoir). Lorsque vous décrivez des variables abstraites, incluez de l’information sur les preuves de leur fiabilité (El-Masri, 2016a) et leur validité (El-Masri, 2016b) pour que les lecteurs puissent juger si les mesures sont correctement faites dans l’étude. Lorsque les variables de l’étude ne sont pas clairement définies, la validité de cette dernière est compromise, et sa publication, aussi (El-Masri, 2016b).

Dans la sous-section sur les procédés de collecte de données, donnez aux lecteurs des détails chronologiques sur les façons dont vous avez exécuté l’intervention (pour les études expérimentales) et obtenu les données. Les procédés de collecte de données varient : ils sont minimes pour les études qui reposent sur des analyses de données secondaires, et exhaustifs pour les études expérimentales ou contrôlées randomisées. Selon le type d’étude, incluez des détails sur le processus de recrutement, qui a collecté les données, le procédé de consentement (le cas échéant), la nature des données collectées et l’administration de l’intervention (le cas échéant). Quels que soient le type et l’ampleur de la collecte de données, donnez toujours des preuves que les droits des sujets humains ont été protégés et que les méthodes de collecte de données ont été approuvées par les comités d’éthique de la recherche concernés avant de commencer la collecte.

Dans la sous-section sur l’analyse des données, commencez par décrire la manière dont vous avez géré les données pour que toutes les hypothèses statistiques pour l’analyse proposée soient prises en compte (traitement des données manquantes, valeurs aberrantes, absence de loi normale, par exemple), gage d’une analyse significative. Décrivez ensuite le ou les types de statistiques utilisées pour décrire les caractéristiques de l’échantillon (fréquences générales et scores moyens, par exemple), puis décrivez les techniques d’analyse de données utilisées pour traiter les questions et hypothèses de recherche. Dans le cas d’un article où les questions ou hypothèses sont multiples et nécessitent des analyses différentes, précisez clairement quelle analyse a été utilisée pour laquelle. Décrivez le critère qui a servi à établir l’inférence statistique (niveau alpha ou niveau des intervalles de confiance [El-Masri, 2012b, 2012a], par exemple). Notez que la description des procédés d’analyse de données va dans la section sur les méthodes et ne devrait donc pas être incluse dans les résultats de l’étude.

Résultats

Dans la section consacrée aux résultats, présentez ceux de votre analyse sans les discuter ou les expliquer (Pierson, 2004). Commencez par décrire les caractéristiques de l’échantillon. Si la recherche comportait des comparaisons entre groupes, comparez les caractéristiques de l’échantillon dans tous les groupes. Les résultats concernant les questions ou hypothèses de recherche sont souvent présentés après les caractéristiques de l’échantillon. Limitez-vous à une présentation succincte des résultats et concentrez-vous sur les conclusions spécifiques aux questions et hypothèses de recherche présentées plus tôt. En rapportant des résultats qui ne sont pas pertinents pour ces questions et hypothèses, on distrait les lecteurs, et l’article est plus diffus, moins rigoureux.

Évitez de décrire les résultats sous plusieurs formes. Autrement dit, si un résultat apparaît sous une forme (dans un tableau, par exemple), ne le répétez pas sous une autre forme (comme dans le texte), sauf dans le cadre d’un résumé ou s’il s’agit d’une conclusion unique en son genre qui mérite d’être soulignée (Pierson, 2004). Renvoyez plutôt les lecteurs au tableau ou graphiques contenant ce résultat. Souvenez-vous que la plupart des revues limitent le nombre de tableaux et de graphiques autorisés dans un article. Usez donc de créativité pour en avoir peu, tout en présentant vos résultats de façon exhaustive. Tous les tableaux et graphiques devraient être soigneusement numérotés et avoir un titre clair, et toutes les abréviations statistiques devraient être expliquées dans une légende.

Discussion

Alors que dans les autres sections d’un article de recherche vous décrivez pourquoi vous avez fait l’étude, comment vous l’avez faite et ce que vous avez trouvé, la discussion est la section où vous attachez un sens aux résultats et présentez le message à retenir. Incluez une discussion générale des conclusions de l’étude dans le contexte des travaux antérieurs, donnez un aperçu des implications de ces conclusions et précisez les limites de l’étude.

Rédiger la discussion générale sur les conclusions de l’étude est l’une des étapes les plus difficiles de la rédaction d’un article scientifique, et cette sous-section est souvent le maillon faible des manuscrits (Perneger et Hudelson, 2004). Pour l’écrire, il faut comprendre en profondeur les conclusions de l’étude, le sujet de recherche et les études existantes. C’est l’occasion pour vous d’expliquer vos résultats et de donner une signification à vos conclusions dans le contexte des études réalisées avant la vôtre. Au lieu de simplement répéter la revue de la littérature exposée en introduction, intégrez ces études aux conclusions de la vôtre. Si vos résultats diffèrent de ceux des études antérieures, réfléchissez aux explications que vous pourriez avancer.

Aucune étude n’est dépourvue de limites. Incluez dans la discussion un paragraphe soulignant les limites de la vôtre. Les lecteurs pourront ainsi se faire une idée claire de sa validité interne. Bien sûr, vous devriez aussi mentionner les forces de votre étude, y compris son originalité.

Conclusion

Terminez votre article par un résumé des principales conclusions de l’étude en insistant sur le message à retenir. Cette section devrait être précise et directe. Toutes les conclusions devraient être spécifiques et en rapport direct avec les résultats de l’étude. Il est important de traiter des implications de ces résultats pour la recherche et la pratique (et pour l’enseignement, l’administration et les politiques, le cas échéant) et de formuler des recommandations. Évitez néanmoins les grandes généralisations et les recommandations trop vastes qui ne sont pas appuyées par l’étude. Notez aussi que les conclusions d’une seule étude suffisent rarement à faire évoluer la pratique. Usez donc de prudence dans vos recommandations.

Références

El-Masri, M. M. « Intervalles de confiance : Deuxième partie », infirmière canadienne, 13(5), 2012b, p. 9.

El-Masri, M. M. « Intervalles de confiance : Première partie », infirmière canadienne, 13(2), 2012a, p. 8.

El-Masri, M. M. « Modèle d’étude de cohorte prospective », infirmière canadienne, 15(2), 2014a, p. 12.

El-Masri, M. M. « Modèle d’étude d’essai clinique randomisé », infirmière canadienne, 15(7), 2014b, p. 8.

El-Masri, M. M. « L’insu dans les ECR », infirmière canadienne, 16(2), 2015, p. 7.

El-Masri, M. M. « Fiabilité des instruments psychométriques », infirmière canadienne, 17(5), 2016a, p. 13.

El-Masri, M. M. « Validité des instruments psychométriques », infirmière canadienne, 17(4), 2016b, p. 9.

El-Masri, M. M. « Échantillonnage non probabiliste », infirmière canadienne, 18(3), 2017a, p. 13.

El-Masri, M. M. « Échantillonnage probabiliste », infirmière canadienne, 18(2), 2017b, p. 21.

El-Masri, M. M. « Introduction à l’échantillonnage en recherche », infirmière canadienne, 18(1), 2017c, p. 17.

Epstein, D., Kenway, J., et Boden, R. Writing for publication, 2005. Thousand Oaks (CA), Sage Publications.

Oermann, M. J., et Hays, J. C. Writing for publication in nursing (3e éd.), 2016, New York (NY), Springer Publishing Company.

Perneger, T. V., et Hudelson, P. M. « Writing a research article: Advice to beginners », International Journal for Quality in Health Care, 16(3), 2004, p. 191-192.

Pierson, D. « The top 10 reasons why manuscripts are not accepted for publication », Respiratory Care, 49, 2004, p. 1246-1252.


Maher M. El-Masri, inf. aut., Ph.D., est professeur et titulaire d’une chaire de recherche en sciences infirmières à la faculté de sciences infirmières de l’Université de Windsor (Ont.).
Susan Fox-Wasylyshyn, inf. aut., Ph.D., est doyenne adjointe de la faculté de sciences infirmières de l’Université de Windsor.

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